lundi 24 novembre 2014

Salon de Montreuil : rendez-vous avec le succès

Comment confondre les "cassandres" qui prédisaient la désaffection de la lecture chez les plus jeunes ? 
Il s'est vendu 74 millions de livres pour les enfants en France en 2014. Preuve de ce dynamisme : le Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil, du 26 novembre au 1er décembre 2014.

En avant-premières, les sept "Pépites 2014" du Salon de Montreuil :

Pépite de la Petite enfance



La boîte à images, d'Emmanuelle Houdart
Ed. Thierry Magnier
Quatre petits imagiers pour de toutes petites mains.


Pépite de l'Album






La vie rêvée, de Michel Galvin
Ed. Le Rouergue
Histoire d'un poisson qui se prend pour un ours...


Pépite du livre d'art




Tous les ponts sont dans la nature, de Didier Cornille
Ed. Hellium
Histoire de ces ponts, du plus spectaculaire au plus moderne...


Pépite du documentaire




Chine, scènes de la vie quotidienne, de Nicolas Jolivot
Ed. Hong-Fei
Carnet de voyage, tout public - dès 12 ans


Pépite de la création numérique





Botanicula, de Jaromir Plachy
Ed. Amanita Design Studi (République Tchèque)
                    Le teaser
Pépite de Bande dessinée
   Pour les plus jeunes :





Hilda et le chien noir, de Luke Pearson - traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Basile Béguerie
Ed. Casterman
Hilda, des scouts, un gros chien noir et des Nisses, des esprits domestiques qui occupent les places perdues dans les maison, entre les lattes du parquet....

   Pour les plus âgés :






Pelote dans la fumée, vol. 1 : L'été/l'automne, de Miroslav Sekulic-Struja - traduit du croate par Aleksandar Grujicic
Ed. Acte-Sud BD
Le quotidien de gamins balotés férocement par la vie, un univers fantasque et désabusé à la Fellini...


Pépite du Roman ado. européen





Le livre de Perle, de Timothée de Fombelle
Ed. Gallimard Jeunesse
Le prince Ilian condamné à l'exil dans son monde féérique, se retrouve dans notre monde réel, perdu et bouleversé d'avoir laissé derrière lui Olia sa bien aimée. 
Comment défaire le sort pour le ramener chez lui?

samedi 22 novembre 2014

Veillée contée à la bibliothèque

Après le succès de notre soirée auteur, beaucoup nous réclamaient de renouveler l'expérience d'une soirée adulte. C'était ce soir au conteur Maurice Cayzac de nous édifier en nous narrant avec talent sept contes et récits de notre forêt d'Yveline.


Ces histoires, à en croire Maurice, se sont réellement passées aux portes de notre village, chacune liée à un lieu figurant sur la carte fournie. Le conteur nous a pris par surprise, car c'est dans une langue oubliée, de la fin du XVIIIe siècle, qu'il a "jasé" devant nous... La salle était comble, et nous avons échangé nos impressions autour de la table que tous avaient contribué à garnir.


mercredi 19 novembre 2014

Hokusai jusqu'au 18 janvier au Grand Palais

Le « vieux fou de peinture », né à Edo, l’ancienne Tokyo, en 1760, vivra jusqu’à l’âge de 89 ans et réalisera environ 30 000 dessins au cours de sa carrière. Il s'agit de la plus grande rétrospective jamais présentée en dehors du Japon.


Pour préserver les œuvres fragiles de Hokusaï, l'exposition fera relâche du 21 au 30 novembre et un certain nombre d’œuvres seront alors remplacées. Elle rouvrira ses portes jusqu'au 18 janvier.

vendredi 14 novembre 2014

Exposition Mathissime

Du 22 novembre au 13 décembre 
Une exposition qui va nous faire aimer les maths ! A partir de 7 ans...

Sur un mode ludique et interactif : logique, énigmes, histoires, stratégies...

Place à la recherche et à l’expérimentation, pour permettre à tous, dès 7 ans, d’exercer et d’évaluer ses capacités d’attention, d’observation, de persévérance et de logique !

Informations pratiques :
Maison de l'environnement de Saint-Quentin-en-Yvelines
6, Rue Haroun Tazieff
78114 Magny-les-Hameaux

Visite libre du mardi au samedi de 14h à 18h. Animation de l’exposition par une association de médiation scientifique à destination des scolaires, péri-scolaires et familles sur réservation : 01 30 07 34 34

A l’initiative du Conseil général des Yvelines, une exposition conçue et réalisée par Cap Sciences.
     

jeudi 13 novembre 2014

Un tapis de lecture devant les bébés lecteurs

C'était la première fois que nous nous essayions à cet exercice - un tapis de lecture, en lieu et place du traditionnel raconte tapis...  Seize visages de 6 à 20 mois étaient vissés sur nous et sur le tapis de la ferme.



Une chanson traditionnelle "Dans la ferme de Mathurin" nous a fourni la trame du scénario. Selon les cases, nous avions illustré vaches, cochons, moutons, ânes, et canards, qui par un livre, qui par une chanson, et des peluches nous ont accompagnés... 

Trois livres ont été utilisés dans cette première partie de l'animation :

Ma ferme à toucher, de Xavier Deneux
Ed. Milan - 2013

Où l'enfant est invité à découvrir du bout des doigts le duvet du poussin, la laine du mouton, la fourrure du lapin, ainsi que ses habitudes de vie.


 
Les animaux de la ferme, de François Delebecque
Ed. Les Grandes personnes - 2010

Où l'enfant soulève une à une les silhouettes noires des animaux de la ferme pour découvrir les photographies de François Delebecque représentant chaque animal en situation.



Mon âne, de Christine Destours
Ed. Didier Jeunesse - 2006

Une jolie illustration de la célèbre chanson éponyme :
   Mon âne, mon âne, a bien mal à sa tête. 
   Madame lui fait faire un bonnet pour sa fête. 
   Un bonnet pour sa fête, 
   Et des souliers lilas la la 
   Et des souliers lilas. 

Mais pour la seconde partie de la séance, nous avions choisi une vingtaine de livres. Les enfants ont alors invité les adultes à leur lire 'une histoire'. Il est toujours étonnant de voir combien ils sont demandeurs, alors que la salle qui nous accueille regorge de jeux de motricité en tout genre pour les détourner.

Prochaine séance de Bébés lecteurs le 15 janvier !



samedi 8 novembre 2014

New York sous la plume des écrivains


Nicole avait pris soin de mettre le Cercle de Lecture à l'heure américaine, en nous régalant de donuts faits maison et de Coca-Cola pur jus. Restait à nous dévoiler nos découvertes. 


*Le bûcher des vanités, de Tom Wolfe
Ed. Le livre de Poche - 1988

1987 : à l'approche de la quarantaine, Sherman Mac Coy est un homme comblé, un « Maître de l'Univers » ! Il possède tout ce qu'un homme de son âge pourrait désirer : un poste prestigieux dans une banque privée, un appartement luxueux sur Park Avenue, une femme décorative, une maîtresse splendide, une petite fille adorable… Mais un jour, il fait un faux pas et tout déraille. 
Égaré accidentellement dans le Bronx alors qu'il ramenait sa maîtresse de l'aéroport, il renverse un jeune noir avec sa Mercedes, perd les pédales et prend la fuite sans songer aux conséquences. S’ensuivent des événements aussi dramatiques qu'hilarants qui entraîneront le pauvre trader de postes de police en tribunaux, sous les hurlements des médias surexcités... Tout y est décortiqué les activités du vendeur d'obligations de Wall Street, les journées des juges, des avocats, des policiers, des journalistes, des hommes politiques, les manières de s'habiller et les accents de toute origine ou classe sociale.
  
Edifiant, très caustique et souvent très drôle, mais à mon goût trop long (900 p.), sans doute cela s’explique-t-il par le fait que ce livre a initialement été écrit et livré sous forme d’épisodes à un magazine - la revue « Rolling Stone » -  900 pages, excusez du peu… - GA


New York sous l'occupation, de Jean Le Gall
Ed. Daphnis Chloe - 2013

2007 : Sacha, Zelda et Frédérick sont amis, trentenaires, bien mis et bien diplômés. Inséparables à Paris, ils décident de partir s'installer à New York, comme beaucoup pour chercher la réussite, mais surtout pour se sauver de l'ennui. Pourtant, les dîners gargantuesques, les soirées décadentes dans les Hamptons, les errances ensoleillées à Central Park n'y suffisent pas. Vidée de son excentricité, la ville n'est plus que le décor de ce qu'elle fut et l'ennui guette à nouveau. 
Quand la fameuse crise des subprimes frappe l'Amérique et le Monde, Sacha, dandy trouble et séduisant, paraît ne plus supporter son époque. Rattrapé par son passé, s'entourant de personnages anarchistes et violents, il s'éloigne peu à peu de ses deux amis et des gens, ces millions d'ouvriers en cols blancs de Manhattan suivistes et mécanisés, insensibles à l'enfer tiède où tout ce qui est vivant et beau paraît se consumer. Jusqu'au jour où l'action dépasse ses intentions et devient incontrôlable... 
  
Le ton est léger et railleur, évoluant progressivement vers du (très) lourd. La fin en fait trop et c'est dommage. "Les politiques ne sont pas seuls coupables" : cette thèse est un emprunt aux écrits de Renaud Camus, écrivain érudit de droite, voire d'extrême droite, qui affirme que nous subissons la "dictature de la petite bourgeoisie" - DG
Le propos a suscité réactions et mises au points autour de la table...


La reine des pommes, de Chester Himes
Ed. Folio - 1999

Jackson est le gars le plus candide d'Harlem, pour ne pas dire demeuré. Et dans le coin, il y a un tas de dégourdis qui commencent par lui étouffer son pognon. Sa petite amie, Imabelle, une fille superbe à la peau couleur de banane, l'entube comme c'est pas permis. Enfin, son frère, qui est bonne sœur dans le civil, cherche aussi à le posséder. Seulement Jackson, lui, c'est un bon chrétien. Y a que la foi qui sauve et il a tout à fait raison de croire aux miracles.
  
Harlem, dans les années 50 : un classique de la littérature policière, un polar noir où se mélangent drôlerie, violence et absurdité, avec une multitude de rebondissements. Les pages se tournent toutes seules :) - DM


*Les saisons de la nuit, de Colum Mc Cann (titre original : "This side of Brightness")
Ed. 10/18 - 1999

Quand on pense à New York, la première image qui vient à l'esprit ce sont les gratte-ciel de Manhattan, tous ces prodiges d'architecture lancés à la conquête du ciel. Colum McCann choisit à l'inverse d'explorer les sous-sols de la ville, aussi impressionnants que sa surface. C'est un monde souterrain, couloirs de métro, tunnels obscurs où se cache toute une population de laissés pour compte, les oubliés de la cité prospère. Un monde qui a ses lois, ses lâches et ses héros. Dans une intrigue subtilement nouée, l'auteur rapproche ces déshérités des terrassiers qui au début du siècle ont travaillé au percement des galeries du métro - des émigrés italiens, polonais, irlandais ou des Noirs tel Nathan Walker venu de sa Georgie natale. En reliant le destin de ces esclaves de la nuit à celui des sans abris d'aujourd'hui, comme ce Treefog qu'un secret honteux oblige à vivre en marge de la société, le romancier new-yorkais, né à Dublin en 1965, brosse un portrait hallucinant de l'envers du monde contemporain.
  
Ce roman est vraiment bien écrit et original. L'auteur est un formidable conteur qui, cela se sent, s'intéresse vraiment aux vies des plus pauvres. D'ailleurs, il a travaillé avec des jeunes en difficultés à un moment de sa vie, et il est à l'origine de l'association d'écriture "Narrative 4" qui propose à ces jeunes de se rencontrer et de raconter leur histoire... - SV


Moon Palace, de Paul Auster
Ed. Le Livre de Poche - 2001

Marco Stanley Fogg, orphelin de mère et abandonné par son père, a été élevé par son oncle Victor. Quand Marco est suffisamment grand pour vivre seul, son oncle part sur les routes avec un groupe de musique et lui lègue de son vivant tous ses livres, soit 1492 ouvrages. Seul à New York dans un appartement minable, sans ressource et refusant de travailler, Marco vend tous les livres de son oncle après les avoir lus. Le jeune homme décide d'atteindre un niveau de conscience supérieur en laissant sa vie se dérouler sans rien tenter pour enrayer sa chute. Seul, pauvre et sublimement désespéré, il attend l'éclipse de lui-même. Pendant des semaines, il erre dans Central Park, se nourrissant de ce qu'il trouve dans les poubelles et de ce que lui offre la générosité des passants. « J'étais la preuve vivante que le système avait échoué, que le pays béat et suralimenté de l'abondance se lézardait enfin. » 
L'expérience s'achève grâce à l'aide de son ami Zimmer et de la jolie Kitty. Une fois remis, Marco trouve un emploi d'homme de compagnie pour un vieillard aveugle, infirme et fantasque, auprès duquel il apprend à se servir des mots pour dire les choses vraies. Au-delà des mots qu'il lit et des choses qu'il décrit, le jeune homme doit aussi apprendre à écouter. Le vieux Effing souhaite écrire sa nécrologie avant sa mort. Mais pour ce faire, il entreprend le récit de ses jeunes années et raconte comment il est devenu ce vieil homme aveugle et paralytique. Finalement, dans la dernière partie du roman, Marco retrouve son père et retrace toute l'histoire familiale.
  
J'ai préféré "Sunset Park", roman plus récent du même auteur, qui traite de thèmes similaires. L'auteur se bonifierait-il avec l'expérience ? - CP


Le dernier gardien d'Ellis Island, de Gaëlle Josse
Ed. Noir sur Blanc - 2014

New York, 3 novembre 1954. Dans cinq jours, le centre d'Ellis Island, passage obligé depuis 1892 pour les immigrants venus d'Europe, va fermer. John Mitchell, son directeur, officier du Bureau fédéral de l'immigration, resté seul dans ce lieu déserté, remonte le cours de sa vie en écrivant dans un journal les souvenirs qui le hantent : Liz, l'épouse aimée, et Nella, l'immigrante sarde porteuse d'un étrange passé.
Un moment de vérité où il fait l'expérience de ses défaillances et se sent coupable à la suite d'événements tragiques. Même s'il sait que l'homme n'est pas maître de son destin, il tente d'en saisir le sens jusqu'au vertige.
  
Le parti pris en faveur des immigrants est net, mais je n'en ai pas moins aimé ce livre, avec beaucoup de sentiments, d'espoirs et d'illusions, et de la poésie. Et surtout il y a ces choix qu'aurait pu faire John Mitchell... - VD


Metropolis, New York comme mythe, marché, et pays magique, de Jerôme Charyn
Ed. Metropolis

Metropolis, c'est un New York à la première personne, avec toujours un regard tendre tourné vers ces milliers d'immigrants juifs, italiens, débarqués à Ellis Island au début du siècle passé, comme ce père fourreur, fils d'un vendeur de pommes. " La langue qu'il parle est celle de la blessure ", dit Jerome Charyn. Et lui, fils d'immigrants ayant pour uniques racines cette île battue par le vent, raconte par bribes sa vie, en même temps que celle de sa ville mythique, électrique, à travers une série de portraits qui continuent à sculpter le destin de la Cité : Arnold Rothstein le maffieux juif, Roxy l'homme des cinémas et de Radio City, Douglas Leigh le magicien éclairagiste, Madona la fille matérialiste, le maire Koch King Kong, Hugh Mo le " juge bourreau " de Chinatown, et d'autres. Pour cette édition, Jerome Charyn a écrit une postface " Les cavaliers de la nuit : une nouvelle fin ".
  
L'auteur, lui-même fils d'immigrés juifs russo-polonais, réussit à fondre l'histoire de New York avec la sienne et celle de sa famille. Avec beaucoup de talent et de sensibilité, il décrit des réalités souvent dures, mais il fait cela avec humour et beaucoup de discernement. De nombreux personnages au fort tempérament, et il en faut pour réussir à s'en sortir, accompagnent le lecteur tout au long de ce livre remarquable et captivant - NM

En écho à ce livre, Helen nous invite à aller voir au Palais d'Iena l'exposition "The Manhattan Darkroom", une rétrospective inédite du photojournaliste d'origine française, Henri Dauman - 50 ans de reportage pour Life Magazine ou Newsweek.


*La statue de la liberté, de Michel Rio
Ed. Seuil - 1997

Francis Malone est un policier français un peu particulier.
Né d'un poète irlandais et d'une historienne bretonne suprêmement belle et cultivée, il est parfaitement bilingue, a même une double culture, est bâti intellectuellement et physiquement comme une tour, et il est connu pour ses méthodes non conventionnelles et ses résultats hors du commun.
Il suspecte tout le monde, ne croit en personne, mais pas en rien. Il est dévoué au service public hérité d'une Révolution française qu'il admire pour avoir créé trois choses: la République, la Déclaration des droits de l'homme et, ajoute-t-il, la guillotine pour garantir les deux premières.
Il est choisi pour mener une enquête de coordination franco-américaine sur la corruption liée à la drogue et au blanchiment de ses revenus.
C'est donc le récit des aventures de Malone à New York, entre pègre et bourgeoisie, hommes de puissance et hommes de paille, corrompus, idéalistes et ambigus, drogues chimiques et culturelles, dictature de l'argent et des médias, choc du service public et de la jungle ultra-libérale, conflits politiques du droit théorique et du pouvoir réel. Très tôt, Malone sent qu'il est le jouet d'une gigantesque manipulation... 
  
Un héros de cet acabit ? Pour moi c'est caricatural et outré, j'y vois une parodie du genre, même si ce n'était pas forcément l'intention de l'auteur à la base. Je n'ai pas adhéré - HL
Moi je me suis régalée ! - MCH


*Les titres précédés d’un astérisque sont disponibles à la bibliothèque. 
Le prochain Cercle de Lecture se réunira le vendredi 5 décembre à 20h00
Le sujet en sera "L'humour, le comique et le ridicule..."

jeudi 6 novembre 2014

Imagination et autosuggestion à l'Heure du conte

Comment l'enfant parvient-il à dompter son émotion quand on le gronde ? Une réponse nous a été donnée par le kamishibaï du jour.
Je suis un gros ours velu, un kamishibaï de Janosch, Ed. La Nacelle

Chaque fois que sa mère le gronde, Jean se lève et lance : « Abracadabra, m'as-tu vu ? Je suis un gros ours velu. » Jean se transforme alors et il réalise tous ses désirs d'enfant. Après bien des péripéties et pour retrouver son amie Flore, l'enfant consent à redevenir le petit Jean, et tout rentre dans l'ordre.

Notre deuxième histoire aurait pu prendre un tour similaire, mais la facétie de l'auteur et l'astuce du petit garçon en ont décidé autrement.

Cornebidouille, Pierre Bertrand, ill./ Magali Bonniol
Ed. L'école des loisirs - 2003

« Tu sais ce qui arrive aux petits garçons qui ne veulent pas manger leur soupe ? » lui disait son père, « Eh bien, à minuit, la sorcière Cornebidouille vient les voir dans leur chambre...» Pierre s'en fiche, il ne croit pas aux sorcières. Mais une nuit, à minuit, dans la chambre de Pierre, la porte de l'armoire s'entrouvre avec un grincement terrible... Parviendra-t-elle à faire peur à Pierre ? Rien n'est moins sûr !...
Franc succès pour cette histoire qui a bien fait rire l'assemblée - ambiance
Guignol.

Notre dernier album traitait du pouvoir de l'imagination et de l'autosuggestion.

Marlène Baleine, de Davide Cali, ill. Sonja Bougaeva
Ed. Sarbacane - 2009

À la piscine, Marlène est la risée des filles de sa classe. C'est qu'elle est grosse, Marlène, très grosse ! À chaque fois qu'elle plonge, ça fait une vague énorme et on la traite de baleine. Ce jour-là, le maître-nageur lui glisse un truc à l'oreille pour prendre confiance en elle... et ça marche ! Les moqueuses n'ont qu'à bien se tenir !

Chaude ambiance dans la salle, que le goûter parviendra tout juste à calmer. Foule à la bibliothèque...