jeudi 28 mai 2015

Des enfants incorruptibles

Le Prix littéraire des Incorruptibles
créé en 1988 avec la collaboration de Françoise Xenakis, a été conçu comme 

un jeu et un défi à relever par les jeunes lecteurs

Capucine Habib, invitée de l'émission Maternelle, nous explique comment les enfants ont inspiré le nom de ce prix Prix littéraire.

samedi 23 mai 2015

Monsieur Lapin et Boris aux Bébés lecteurs

"Je fais le tour de la maison"
La séance a débuté par un schéma corporel du visage.

* * * * *
Raconte-tapis "Bon appétit Monsieur Lapin"
Fidèles à notre rendez-vous, nos tout petits attendaient bien sagement devant le raconte-tapis, quand tout à coup.... Monsieur Lapin fit son apparition.


Ce raconte-tapis nous a été prêté par la bibliothèque Départementale des Yvelines que nous remercions. L'histoire s'inspire du livre "Bon appétit, Monsieur Lapin" de Claude Boujon.



BORIS : Tous à l'école, de Mathis
Ed. Thierry Magnier - 2013
   
Un jour Boris disparaît, tous ses jouets le cherchent mais, Boris reste introuvable ... La lecture de cet ouvrage plein de rebondissements au fil des pages a eu beaucoup de succès.



Enfin, et avant d'autoriser les enfants à mettre leur petit nez dans notre caisse des livres, nous avons chanté ensemble :

Tourne, tourne, mon moulin
&
Il était un petit homme, pirouette

jeudi 14 mai 2015

Nuit des musées 2015 : samedi 16 mai


De 15h00 à minuit, suivant les lieux
Animations, portes ouvertes... 
Des enquêtes, des spectacles, des bals...

Entrée gratuite
Samedi 16 mai 2015

Programme et repérage des événements insolites

De Moscou à Madrid, de Londres à Sofia, de Marseille à Bucarest, des millions d’Européens s’approprient un patrimoine commun en manifestant leur curiosité.

jeudi 7 mai 2015

Les animaux de l'Heure du Conte

Les averses n'ont pas découragé notre public !
Et les animaux allaient être les héros de notre séance...


Roi canard, ukamishibaï de S. Horio & S. Tashima, trad. Marielle Ikémé          Ed. Doshinsha - 2008   

Un canard part demander au roi de lui rendre l’argent qu'il lui doit. En chemin il rencontre un renard, un ruisseau et des guêpes, qui lui proposent leur soutien. Il les avale pour qu’ils se cachent dans son gésier. 
Quand canard arrive au château, une grosse dinde menace de n'en faire qu'une bouchée, Renard alors sort du gosier... On s'apprête à rôtir le canard, Ruisseau à son tour intervient.... On veut lui trancher la tête, c'est alors le tour des guêpes...

Voilà une trame assez classique de conte que l'on retrouve dans plusieurs pays. Les illustrations du kamishibaï font merveille.


Le chat machin, de Marcus Malte
Ed. Syros - 2007
Machin n'est pas son nom, de nom il n'en a pas. C'est un chat des rues, pas par choix, mais qui choisit vraiment sa destinée ? Un jour, le chat machin saute par mégarde dans un jardin. Il se retrouve nez à nez avec le chien Pacha. Il porte bien son nom celui-là : il est aimé, il est choyé. Et pourtant, il manque un petit machin au bonheur du chien . Vont-t-ils se battre comme "chien et chat" ?

Marcus Malte nous était davantage connu pour ses romans noirs, un genre dans lequel il excelle, mais ce petit album a tenu les enfants en haleine. C'est un coup de cœur de la conteuse !


La dernière histoire a été contée - un classique, inspiré de l'album :

La soupe au caillou, d' Anaïs Vaugelade
Ed. L’école des Loisirs – 2002
   
Le village des animaux est sous la neige. Un vieux loup famélique apparaît, un sac sur l'épaule. Il entre chez la poule, pour faire une "soupe au caillou" avec de l'eau chaude et un gros caillou. Le cochon, le canard, le cheval... tous les animaux sont curieux de savoir ce que veut ce loup et ils apportent chacun un légume pour agrémenter la soupe. Ils mangent, et le loup s'en va, son sac sur l'épaule, en récupérant son caillou qui n'était pas tout à fait cuit et qui servirait, c'est sûr,  pour la soupe du lendemain.

Autant vous dire que les enfants n'en ont pas cru un mot : "Ca n'existe pas les soupes au caillou, ce n'est que dans les contes !" a déclaré Nolan, arguments à l'appui...

mercredi 6 mai 2015

Le Festival des étonnants voyageurs


Saint-Malo accueille du 23 au 25 mai le 25ème Festival « Étonnants Voyageurs », festival international du livre et du film.

Parmi les écrivains attendus, les Américains Russel Banks ou Anthony Doerr, le Haïtien Frankétienne, l'Algérien Kamel Daoud ou l'historien d'origine indienne Sanjay Subrahmanyam.
   
Plus que jamais cette année, le cinéma s’intègre à la programmation générale du festival. Plus d'infos sur le site du Festival des Étonnants Voyageurs.


dimanche 3 mai 2015

Un Cercle de lecture autour de la mer

Se réunir un 1er mai était un pari, mais la moisson fut belle !...

Babar autour du monde : 100 aquarelles du rêve à la réalité, de Pierre-Raffin Caboisse
Ed. Cheminements – 2008
   
Navigateur, peintre, carnettiste et écrivain, l'auteur est bien connu du milieu maritime pour son tour du monde en solitaire à bord de son légendaire langoustier Babar. C'est pendant sa longue escale aux Marquises qu'il s'est remis  à peindre, réalisant une centaine d'aquarelles qu'il envoyait un peu comme des cartes postales, pour nous faire partager sa passion de la mer et des bateaux traditionnels. Il regarde aussi la faune et la flore et nous livre un travail minutieux, proche de celui des dessinateurs embarqués sur les voiliers des grands explorateurs.
   
Une flânerie autour du monde et des peinture d'une grande fraîcheur. Un personnage attachant que j'ai eu le plaisir de rencontrer - MM



Le sel de la mer, d’Edouard Peisson
Ed. Omnibus – 2007
Ce livre rassemble les trois tomes de cette histoire : « Capitaines de la route de New York », « Le sel de la mer », et « Dieu te juge ! ». Sans déflorer l'histoire, disons que le même naufrage est conté trois fois, dans un ressassement implacable de l’événement. 
Sur la route de l'Europe au Nouveau Monde, au début de notre siècle, un paquebot chargé d'immigrants fait naufrage dans la tempête, faisant deux cent morts après avoir tenté de sauver un autre navire en perdition. Ce ne sont pas les exploits héroïques qui font tourner les pages, ni de savoir qui survivra et qui perdra la vie, on sait tout cela dès les premières pages. Ce qui est important, c'est de comprendre l'enchaînement des événements, les raisons des prises de décision, comprendre si le drame aurait pu être évité et, aussi, la culpabilité de cet homme qui s'était retrouvé de façon inattendue à la tête de ce bateau quelques jours plus tôt et qui doit maintenant endosser la responsabilité d'un naufrage et de deux cent morts.
Il y a du Conrad là-dedans ! Il y est question d’une conscience déchirée par la volonté de puissance et par la charge de la culpabilité. Le livre est  fort et formidablement humain - MM


* Portrait du golf Stream : Eloge des courants, d’Erik Orsenna
Ed. Seuil – 2006
Dès le début de ce portait, l’auteur nous fait part de son interrogation face aux mystères des océans, en particulier du « fleuve » Gulf Stream.
Adolescent, il navigue avec son père, qui soudain lui confie la barre pour entrer dans une baie. « Je pointai pile entre les deux balises, la verte et la rouge, et manquai le chenal. On comprendra que depuis la ligne droite n’ait plus ma confiance ». Orsenna nous embarque à la découverte de ce courant, parfois terrible (nombreux navires naufragés au large du cap Hatteras), parfois bienfaiteur (par ses effets sur le climat qui permet aux hommes de vivre), avec l’apport de chercheurs curieux : Coriolis, Franklin, et autres physiciens spécialisés de différents instituts et universités, et surtout celui que l’on surnomma « le pape », Henry Stommel (1920-1992), dont l’œuvre majeure, poursuivie par son fils, a permis d’établir les causes multiples de ce fleuve marin. Où commence et où finit le Gulf Stream ? autant demander à un cercle où il nait et où il meurt.
Erik Orsenna nous fait partager une promenade géographique. Au moyen de nombreux chapitres brefs, dans un style alerte, il s’adresse à des lecteurs pas forcément amateurs de cette discipline et les convie à partager son amour de l’océan. C’est avec grand plaisir qu’on se laisse entrainer dans cette découverte maritime – NM


*Profondeurs, d’Enning Mankell
Ed. Seuil – 2008
Automne 1914. La Suède, malgré sa neutralité, craint d’être entraînée dans la guerre, car les flottes allemande et russe s’affrontent au large de ses côtes. Le capitaine Lars Tobiasson-Svartman reçoit la mission de sonder les fonds de la mer Baltique et de chercher une route maritime secrète à travers l’archipel d’Östergötland.
L’homme est hanté par l’idée de contrôle qu’il exerce en mesurant tout ce qui l’entoure, les masses, le temps, les distances entre les lieux, les objets et les êtres, dont sa femme Kristina restée à Stockholm. Mais lorsqu’il découvre Sara Fredrika, qui vit seule sur une île désolée, la présence de cette femme très vite l’obsède et il devient son amant. Le fragile couvercle qu’il maintenait sur son « abîme » intérieur se soulève et son univers tiré au cordeau vole en éclats. D’allers et retours entre l’île et Stockholm, il s’invente des missions secrètes. De mensonge en mensonge - à Sara Fredrika, à Kristina, qui perd la raison, à l’amirauté qui le pousse à démissionner, Tobiasson perd pied, sombre dans la folie et se suicide par noyade.
Les personnage féminins sont vraiment « unidimensionnels », pour reprendre un commentaire auquel j’adhère complètement... Il y a de belles descriptions de la mer, mais le livre est trop noir ! Déception car j'avais beaucoup aimé "Les chaussures italiennes" du même auteur...– SV


The floating brothel : The Extraordinary True Story of an Eighteenth Century Ship and its Cargo of Female Convicts, de Siân Rees
Ed. Headline – 2001
   
Juillet 1789 – Deux cent trente-sept femmes condamnées par la justice anglaise embarquent sur le Lady Juliana, pour un voyage de treize mois, à destination de l’Australie, toute nouvelle colonie de la couronne britannique. Condamnées à sept ans de bagne, très peu feront le voyage de retour.
Un compte-rendu a été écrit par le steward John Nicol : la plupart étaient des prostituées de Londres, mais il y avait aussi des cambrioleuses, des receleuses, des voleuses à la tire etc. Le navire eut  rapidement la réputation d'un bordel flottant : tous les hommes à bord avaient pris femme parmi les condamnées et dans les ports d'escale des marins provenant d'autres navires montaient à bord sans que les marins tentent de réprimer cette activité licencieuse. Les condamnées avaient souvent un penchant pour l'alcool, et les bagarres étaient fréquentes.
   
Un récit proprement fascinant retraçant la vie à bord, les odeurs, la nourriture, les naissances... SV
  

Les Déferlantes,de Claudie Galley
Ed. J’ai lu – 2010
L’histoire se déroule quelque part sur la presque île de la Hague. La narratrice arrive dans un village du Cotentin comme employée ornithologue. Un jour de grande tempête elle fait la connaissance  de Lambet, un personnage mystérieux dont tous les gens du coin semblent se méfier. Cet homme qui semble en vouloir à toute la terre et surtout à la mer l'intrigue autant qui l'attire. En creusant dans son passé, elle découvre que cet homme solitaire est rongé par un terrible secret. Déferlantes effrayantes, personnages énigmatiques  bien campés : les ingrédients sont là pour faire de ce roman une histoire qui vous tient au corps.
J'ai surtout aimé l'ambiance qui se dégage de ce bout du monde battu par les flots. Le livre a inspiré le film éponyme avec Sylvie Testud sorti en 2012 – PM


*L’incroyable voyage de Monsieur de Lapérouse, de Sophie Humann
Ed. Gulf Streamp – 2007
En juillet 1785, deux frégates – l’Astrolabe et la Boussole - embarquent sur décision du Roi Louis XVI afin d'explorer l'Océan Pacifique. A bord de chacun des vaisseaux  se trouvent les capitaines (respectivement M. Fleuriot de Langle et M. de Lapérouse), des volontaires, des chirurgiens, des matelots, des canonniers, des cuisiniers... mais également des botanistes, des ingénieurs, des savants, des artistes (dessinateurs). Le but de ce voyage est la découverte de nouvelles terres et civilisations. Les vaisseaux sont chargés de denrées et produits français que les explorateurs offrent à leurs hôtes. Les escales permettent aux hommes de se reposer et de se charger en nourriture. Mais l'expédition, qui doit durer plusieurs années, ne se déroule pas comme prévu...
C'est le début d'un passionnant voyage qui les mènera jusqu'au bout du monde. Ils affronteront les mers glacées, entreront en contact avec d'autres peuples, découvriront de nouvelles côtes jusqu'au jour de leur mystérieuse disparition. En supplément, un cahier retrace et dresse l'état des dernières recherches sur les vestiges de l'expédition.
Voilà un documentaire jeunesse que nous allons nous efforcer de promouvoir auprès des enfants, dans le sillage de l’Hermione qui remet l'aventure de ces navires au goût du jour… La lecture est édifiante et très agréable, le livre très bien documenté – GA

  
Voyage aux îles de la Désolation, d’Emmanuel Lepage
Ed. Futuropolis -2011
Il s’agit d’un BD reportage - à la fois récit de voyage et reportage dessiné. En mars et avril 2010, Emmanuel Lepage embarque sur le Marion Dufresne, au départ de Saint-Denis de La Réunion, pour participer à la rotation des équipes de chercheurs et à leurs ravitaillements dans les Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF). Jadis surnommées les îles de la Désolation (île Kerguelen, archipel Crozet…), ces îles sauvages, inhospitalières et battues par des vents violents, ne comptent d'humains que les scientifiques, de toutes disciplines, venus le temps de missions pouvant durer plusieurs mois, et quelques militaires et contractuels chargés de faire fonctionner leurs bases d'habitation et de travail.
La vie à bord est rythmée par les appels aux repas et les personnalités peu à peu se dévoilent. Le jargon technique, ou langage « taafien », un temps irritant finit par créer de la connivence. Le vent est omniprésent et les éléments déchaînés empêchent les ravitaillements à terre.
Cet album est superbe : portraits d’une grande sensibilité, succession de dessins qui rendent l’aventure étonnamment vivante, aquarelles somptueuses, réflexions de l’auteur qui nous plongent dans l’aventure. Un coup de cœur ! - GA


*Pêcheur d'Islande, de Pierre Loti
Ed. Livre de Poche - 1973
Roman émouvant. Si la  vie des "Islandais",  bretons qui naviguent jusqu'en Islande pour pêcher la morue, semble en être le sujet principal, c'est surtout l'attente des femmes qui est très bien décrite. Opposition entre la fureur de la mer et le temps qui s'écoule avec lenteur sur la terre.
Les pêcheurs exercent leur dur métier dans un cadre "de pâleur et de vide", informe et incolore.  Dès le début du livre, la mort est très présente. 
La mer fournit le poisson, la vie, mais conduit aussi la mort avec ses tempêtes et ses naufrages.
Heureusement, une histoire d'amour apporte un peu de lumière à ce livre. Le style  a un peu vieilli - CP


A moi l'atlantique ! de Jean Lacombe (le navigateur ingénu)
Ed. Robert Laffont - 1957
Récit écrit par un homme hors du commun, qui entreprend la traversée de l'Atlantique sur un petit voilier de 5,50 m dont il a conçu les plans.
Avant de partir, il n'avait jamais navigué sur la mer. Il était très mal équipé et n'avait pas anticipé les difficultés. Il apprend le métier au fur et à mesure de la traversée !
A la fois génial et inconscient, candide et courageux, mais surtout confiant et enthousiaste, Jean Lacombe embarque le lecteur avec lui dans l'aventure. 
   
Quel plaisir... sachant dès le début qu'il  arrivera à bon port ! Dans son livre, la mer est un champ d'expérience, apprentissage de la navigation de plaisance, mais aussi connaissance de soi.
Cette expérience semble lui avoir apporté un tel bonheur qu'elle nous donne envie de tenter l'aventure (peut-être moins risquée ?) - CP


Histoire générale des plus fameux pyrates
Tome I : Les chemins de fortune
Tome II : Le grand rêve flibustier, de Daniel Defoe
Ed. Phébus-Libretto – 2002 (première parution : 1724 !!!)
Publié en 1724 sous la signature de l’énigmatique capitaine Johnson, ce livre d’exception n’a été attribué qu’en 1972 à Daniel Defoe, auteur de «Robinson Crusoé». Il constitue avec l’ «Histoire des Frères de la côte» (1678…) - œuvre du Français Alexandre-Olivier Exmelin déjà citée dans notre cercle de lecture - la principale source de documentation sur les flibustiers de l’époque. D’une lecture plus aisée que cette dernière, il nous permet une délicieuse plongée dans le sombre univers de Barbe-Noire, de Rackham le rouge, des femmes pirates Mary Read et Ann Bonny ou encore du capitaine Kid. Mais entre les lignes, il nous rappelle aussi - avec un éclat d’autant plus vif qu’il est inattendu - que le Siècle des Lumières n’a pas commencé en France, mais bel et bien en Angleterre.
Les deux chapitres les plus fascinants (XX et XXIII) relatent la création par le capitaine Misson de la colonie collectiviste de Libertalia, sur l’île de Madagascar. Inventée de toutes pièces par un Defoe formidablement visionnaire, cette histoire met en scène 65 ANS AVANT la Révolution française un flibustier dont les maîtres-mots sont liberté, égalité, fraternité et justice sociale. On est ici à la limite du roman d’aventures et du conte philosophique à la Voltaire – SW

Pour les lecteurs rêvant de tour du monde en solitaire : 
Seul autour du monde sur un voilier de onze mètres, de Joshua Slocum
Ed. Chiron – 1996 (première parution : 1900)
De 1895 à 1898, l’ancien capitaine de clipper américain Joshua Slocum effectue le premier tour du monde à la voile en solitaire à bord du Spray, une épave qu’il a restaurée de ses propres mains. Entre deux relations délicieusement désuètes de ses nombreuses escales (où il rencontre notamment la veuve de Stevenson), Slocum se réjouit  avant tout de l’étonnante capacité de son voilier à naviguer barre amarrée (à l’époque, le pilote automatique n’existe pas), sans jamais souligner qu’il y est aussi un peu pour quelque chose…
Le récit de cet exploit est une merveille d’humour, de simplicité et de modestie - SW


La longue route, de Bernard Moitessier
Ed. Arthaud poche – 2012 (première parution : 1971)
1968 - Au cours de la première course autour du monde en solitaire et sans escale, le navigateur français Bernard Moitessier stupéfie le monde de la voile : après avoir doublé le cap Horn et alors que la victoire ne peut plus lui échapper, il décide de ne pas remonter vers l’Europe. Ce marin si exceptionnel qu’il ne conçoit pas de vivre autrement qu’en mer se dirige au contraire vers la Polynésie via un deuxième passage du cap de Bonne-Espérance. Son ketch Joshua (ainsi nommé en hommage à Slocum) arrivera à Papeete après avoir bouclé un tour du monde et demi en 300 jours, sans jamais avoir touché terre. Après une vie passée à tirer le diable par la queue dans l’unique souci de naviguer, Moitessier s’éteindra d’un cancer en 1994, à l’âge de 69 ans. Classé monument historique, le Joshua est aujourd’hui exposé au musée maritime de La Rochelle.
Quel bonhomme ! - SW
Un merci particulier à Serge pour son brillant exposé qui a aiguisé ma curiosité sur le siècle des lumières en France et en Angleterre - CP

*Les titres précédés d’un astérisque sont disponibles à la bibliothèque.
Le prochain Cercle de Lecture se réunira le vendredi 5 juin à 20h00
avec pour thème : "le couple"