jeudi 25 octobre 2018

NOS COUPS DE COEUR DE CET ETE

Le cercle de lecture du mois d’octobre a pour thème 
« Nos coups de cœur de l’été »


Pour une fois qu’une chanson colle parfaitement à un livre, on ne va pas se priver de l’écouter. C’est le cas de « Petit pays », de l’écrivain-rappeur Gaël Faye CLIQUEZ ICI, sortie en 2013, soit trois ans avant son roman au titre identique, elle évoque comme lui la tragédie des massacres inter-ethniques au Burundi.  SW


*Petit pays, de Gaël Faye, Ed. Grasset – 2016

En 1992, Gabriel, dix ans, vit au Burundi avec son père français, sa mère rwandaise et sa petite sœur, Ana, dans un confortable quartier d’expatriés. Il passe le plus clair de son temps avec ses copains, une joyeuse bande occupée à faire les quatre cents coups. Leur quotidien et leur enfance vont se disloquer en même temps que leur « petit pays » d’Afrique brutalement malmené par l’Histoire. Gabriel voit avec inquiétude ses parents se séparer, puis la guerre civile se profiler, suivie du drame rwandais. Le quartier est bouleversé. Par vagues successives, la violence l’envahit, l’imprègne, et tout bascule. Gabriel se croyait un enfant, il va se découvrir métis, tutsi, français…
Couronné notamment par le prix Goncourt des lycéens et le prix du Premier roman français, ce roman est fortement inspiré par l’histoire personnelle de l’auteur, dont la famille a dû fuir le Burundi pour échapper aux épouvantables massacres qui déchirèrent la région au début des années 1990. Toute la montée de ce drame y est vue à hauteur d’enfant. Un enfant qui ne comprend pas ce qui arrive à son petit monde, mais qui en perçoit l’écroulement au plus profond de lui-même.  

Comment ne pas être bouleversé par un tel récit ? Gabriel ressemble de toute évidence à Gaël Faye lui-même, qui sait évoquer comme personne les parfums et la magie d’une enfance et d’une Afrique à jamais perdues. Pas étonnant que ses jeunes lecteurs lui aient décerné “leur” prix Goncourt : ils ne pouvaient que s’identifier à cette bande de joyeux garnements, cousins africains du Petit Nicolas cher à René Goscinny… mais au destin autrement plus tragique. SW

Brexit romance, de Clémentine Beauvais, Ed. Sarbacane – 2018 
Nous sommes en juillet 2017, un an après le coup de tonnerre provoqué en Grande-Bretagne par le vote d’un Brexit dont le moins qu’on puisse dire est qu’il n’y fait pas l’unanimité. Mais cela n’empêche pas la jeune soprano française Marguerite Fiorel (17 ans…) de venir chanter Les Noces de Figaro à Londres, en compagnie de son professeur Pierre Kamenev. Ils ne vont pas tarder à y rencontrer l’électrique Justine Dodgson, créatrice de la start-up secrète Brexit Romance. Son but ? Organiser des mariages blancs entre Français et Anglais. Ceux-ci pourront ainsi conserver un passeport européen qu’ils ne veulent perdre à aucun prix, et ceux-là faire fortune dans une capitale censée être plus ouverte à la libre entreprise.  Mais il ne sera pas facile d’arranger ce genre d’alliances sans se faire des nœuds au cerveau – et au cœur ! 
La recette de ce cocktail euphorisant : une lampée de Monty Pithon pimentée d’un trait de Marivaux et d’une larme de Jane Austen (il va de soi que le tout est vigoureusement secoué). Clémentine Beauvais se régale des quiproquos linguistiques et des différences culturelles entre des personnages bien moins modernes qu’ils ne le croient. Mine de rien, elle a aussi la clairvoyance de ne pas éluder les raisons du Brexit dans une Grande-Bretagne rongée par les inégalités sociales. Cela n’empêche pas son roman d’être léger comme une bulle de savon, et il faudrait être bien grincheux pour ne pas en rire. SW 



Une histoire du monde sans sortir de chez moi, de Bill Bryson, Ed. Payot et Rivages – 2014 

Le livre porte bien son titre : il s’agit effectivement de l’histoire du monde à partir de la visite des pièces de la maison de l’auteur, ancienne demeure de pasteur. Ou plutôt d’une histoire de la vie quotidienne, mais aussi des inventions majeures qui ont bâti notre présent, et d’une explication de l’origine de ce qui nous entoure : vêtements, architecture, nourriture… la liste en est longue. Sous des airs de joyeux fourre-tout, cet essai recèle des pépites. 

C’est drôle, plein d’ironie, intelligent et pourtant sans prétention. Quelles recherches et quelle érudition ! Seul bémol : l’Histoire étant centrée sur la Grande-Bretagne, le lecteur français sera parfois un peu frustré.  SV


Visa pour Shanghaï, de Qiu Xiaolong, Ed. Seuil – 2004 

Il y a ceux qui veulent rejoindre les États-Unis coûte que coûte, parfois même au prix de leur vie. Et ceux qui veulent parcourir le chemin inverse pour démanteler les réseaux jetant sur les côtes des cargos chargés d'hommes. Mais il ne suffit pas d'aller à Shanghai pour contrer les puissantes triades.  Car la donne est embrouillée, comme le sont les relations internationales.
Washington doit ramener la femme d'un passeur chinois, condition exigée par ce dernier pour témoigner dans un procès contre l'immigration clandestine. Pékin veut sauver la face et le camarade inspecteur Chen, appelé à l'aide par le Parti, doit servir d'interprète et de guide à Catherine Rohn, l'inspectrice américaine envoyée sur place. Mais voilà, la femme du passeur disparaît, et Chen n'entend pas non plus lâcher une affaire en cours pour les beaux yeux du FBI.


J’ai lu ce roman avec beaucoup de plaisir et d’intérêt. Comme l’auteur, l’inspecteur Chen est aussi poète, et ses vers y côtoient parfois ceux d’auteurs chinois plus anciens. J’ai aussi aimé le traitement de la relation entre l’inspecteur et l’Américaine, ainsi que les descriptions des lieux. Shanghaï en particulier. SV


Auprès de moi toujours, de Kazuo Ishiguro, Ed. Gallimard – 2008

Au cours des années 90, Kath, Ruth et Tommy ont été élèves à Hailsham. Une école idyllique, nichée dans la campagne anglaise, où les enfants étaient protégés du monde extérieur et élevés dans la conviction qu'ils étaient des êtres à part, que leur bien-être personnel était essentiel non seulement pour eux-mêmes, mais encore pour la société dans laquelle ils entreraient un jour. Mais pour quelles raisons les avait-on réunis là ? Bien des années plus tard, Kath s'autorise enfin à céder aux appels de la mémoire et tente de trouver un sens à leur passé commun. Avec Ruth et Tommy, elle prend peu à peu conscience que leur enfance apparemment heureuse n'a cessé de les hanter, au point de frelater leurs vies d'adultes. 
Kazuo Ishiguro traite de sujets qui nous touchent de près aujourd'hui : la perte de l'innocence, l'importance de la mémoire, ce qu'une personne est prête à donner, la valeur qu'elle accorde à autrui, la marque qu'elle pourra laisser. Ce roman vertigineux, porté par la grâce, raconte une histoire d'humanité, de conscience et d'amour dans l'Angleterre contemporaine. Ce chef-d'œuvre d'anticipation est appelé à devenir le classique de nos vies fragiles.

Pas question de divulguer ici en quoi ces enfants sont si particuliers, ni à quelle fin ils sont élevés uniquement pour être utiles à la société. Cette sinistre vérité est révélée au lecteur par touches successives, avec une progression parfaitement maîtrisée. On pense bien sûr au Meilleur des mondes, d’Aldous Huxley. Comme lui, Ishiguro (faut-il rappeler qu’il a obtenu le prix Nobel de littérature ?) sait nous faire réfléchir au monde qui nous entoure et nous attend. A-ML



Dictionnaire amoureux de la mer, de Yann Queffélec, Ed. Plon - 2018

Depuis 1997, la collection du Dictionnaire amoureux a pour maître-mot la liberté. Et Yann Queffélec l’affectionne au point d’y avoir réalisé un doublé : déjà auteur, en 2013, d'un Dictionnaire amoureux de la Bretagne, il nous amène, en cet été 2018, à prendre le large à bord d’un Dictionnaire amoureux de la Merqu'il aura mis près de cinq ans à réaliser. 
Dès le prologue, particulièrement déchirant, le lauréat du prix Goncourt 1985 pour Les noces Barbaresn'a de cesse de chanter les louanges de l'océan dans un texte aussi émouvant que poétique. Le reste, à des années-lumière d’un abécédaire scolaire, s’avère une longue déclaration d'amour très personnelle à une mer qu'il connaît depuis l'enfance, comme il le raconte dès la lettre A. A comme Aber-Ildut, bercail finistérien des Queffélec de génération en génération (on se souvient que son père n'est autre qu’Henri Queffélec, l’auteur d’Un recteur de l’île de Sein).
Rempli tour à tour d''humour, de tendresse, de rage et de beaucoup d'érudition, le texte est réparti en 150 mots-clés. Choisis avec parcimonie par l'auteur, ils viennent ouvrir le champ des possibles entre réflexions historiques, philosophiques, littéraires (Conrad, Stevenson, Jules Verne sont largement mis en avant), ode à plusieurs îles bretonnes comme l'Ile de Groix mais aussi des océans plus éloignés comme l’Antarctique ; sans oublier de vibrants hommages à de grands navigateurs comme Tabarly ou Florence Arthaud. 
Autrement dit, ce dictionnaire amoureux emporte le lecteur, passionné des océans ou non, dans une vague où l'intime et l'universel figurent côte à côte, un peu dans le même navire ayant particulièrement le vent en poupe.


Voilà un bel ouvrage à déguster d’une traite ou mot par mot, à petites gorgées, au coin de la cheminée ou au soleil de notre bel été indien. Chacun des mots clés est un voyage en soi. Voyage que les amoureux des grands voiliers pourront avantageusement poursuivre en regardant ces deux étonnants petits films aux lettres B comme Belem  CLIQUEZ ICI et P comme le quatre-mâts Peking CLIQUEZ ICI .MM


Bécassine pendant la guerre, de Caumery/Pinchon - 1916
Bécassine chez les alliés, de Caumery/Zier - 1917
Bécassine mobilisée, de Caumery/Pinchon - 1918

Né en 1905, le personnage de Bécassine a été imaginé par Jacqueline Rivière et dessiné par Joseph Pinchon. Au tout début, Bécassine est originaire de la Picardie, d’où sa coiffe picarde et son nom inspiré par la bécasse, oiseau principalement présent dans la baie de Somme. Elle ne deviendra bretonne, et plus précisément finistérienne, qu’en 1913, année où Jacqueline Rivière cède son personnage à l’éditeur Languereau. Quant à Pinchon, mobilisé en 1916, il sera remplacé par le dessinateur Edouard Zier pour la réalisation de l’album Bécassine chez les alliés. Zier a respecté le coup de crayon de Pinchon, mise à part la tête de Bécassine qu’il aurait légèrement arrondie. Petit détail que je n’ai pas remarqué !
Les trois albums présentés aujourd’hui sont donc publiés durant la Grande guerre, dont ils donnent une image idyllique. Les soldats français s’amusent, rient et se moquent des Allemands, caricaturés et systématiquement présentés comme stupides et cruels. On n’y verra rien des atrocités de la guerre, ce type d’ouvrage ayant pour but de divertir tout en mobilisant les lecteurs, y compris les enfants. Car ce sont avant tout des ouvrages de propagande, dans le contexte d’une guerre totale.


Bécassine pendant la guerre

La petite Bretonne, personnage naïf, crédule mais toujours attachant, part travailler à Paris comme domestique chez la marquise de Grand-air. Le 2 août 1914, le neveu de la marquise n’échappe pas à la mobilisation générale et se prépare à partir à la guerre. Quant au serviteur Zidore, qui veut lui aussi servir son pays, il sera engagé volontaire. La marquise fuit Paris avec Bécassine pour gagner sa propriété de Roses-sur-Loire, qu’elle transformera en hôpital de guerre. Bécassine essaiera en vain de passer son diplôme d’infirmière, mais sera finalement marraine de guerre et rejoindra l’Est de la France, où elle assistera avec sa maîtresse à la libération de l’Alsace-Lorraine.


Bécassine chez les alliés 

De retour d’Alsace, Bécassine quitte le service de la marquise pour celui de son neveu Bertrand. La première mission de ce jeune officier les mène près d’Amiens, sur le front de la Somme, où sont établies les troupes britanniques. Bécassine y découvre la vie des tranchées et le camp des aviateurs. Par erreur, elle est chargée par le major Tacy-Turn de survoler les lignes ennemies comme photographe de guerre. Bécassine s’en sort très bien et reçoit les honneurs des pilotes. Cette aventure est un hommage à Marie Marvingt, jeune femme détentrice d’un brevet de pilote, qui fut alors volontaire auprès de la Croix-Rouge pour piloter une ambulance aérienne. Les aventures de Bécassine se poursuivront à Londres, où elle va côtoyer toutes les nationalités ayant participé à la victoire.


Bécassine mobilisée 

Ce troisième et dernier album de Bécassine pendant la Grande Guerre est principalement consacré à la condition de la femme et à son rôle durant le conflit. Bécassine y est tout à fait le reflet de son époque. Le travail des femmes devenant alors de plus en plus dur, de nombreuses grèves éclatent en mai 1917, et Bécassine les soutient. Dans cet album, sous les traits d’une colonelle Carmencita se cache sans doute la célèbre Mata Hari, condamnée à mort en octobre 1917 pour espionnage au profit de l’Allemagne. 

Ces trois albums sur la Première guerre mondiale sont très bien ficelés. Tous les moments importants du conflit y figurent, avec une touche d’humour dans chaque planche grâce à la célèbre « bécasse bretonne », qui nous permet d’encaisser moins brutalement toutes les atrocités de cette monstrueuse Grande guerre. DM



Fief, de David Lopez, Ed. Seuil – 2017

Quelque part entre banlieue et campagne, là où leurs parents avant eux ont grandi, Jonas et ses amis tuent le temps. Ils fument, jouent aux cartes, font pousser de l’herbe dans le jardin, et quand ils sortent, c’est pour constater ce qui les éloigne des autres.Dans cet univers à cheval entre deux mondes, où tout semble voué à la répétition, leur fief est le langage, son usage et son accès, qu’il soit porté par Lahuiss quand il interprète le Candidede Voltaire et explique comment parler aux filles pour les séduire, par Poto quand il rappe ou invective ses amis, par Ixe et ses sublimes fautes d’orthographe. Ce qui est en jeu, c’est la montée progressive d’une poésie de l’existence dans un monde sans horizon. Au fil de ce roman écrit au cordeau se dégagent, à travers une voix neuve, une gravité et une beauté extirpées du tragique ordinaire. 
Ce premier roman, qui a obtenu le Prix du livre Inter, frappe par son écriture puissante et très actuelle. Tout y est décrit avec une minutie quasi-chirurgicale dans un style délibérément “caillera”, mais jamais vulgaire pour autant (l’explication de Candidepar Lahuiss est un petit bijou). Ses personnages sont à la fois les petits-enfants de Michel Audiard et des virtuoses du rap, ce qui donne un mélange particulièrement poétique. CP 



Les histoires de Franz, de Martin Winckler, Ed. P.O.L. - 2017
Deuxième roman (après Abraham et Fils) d’une série en partie autobiographique, Les histoires de Franzraconte la jeunesse d’un fils de médecin à la fin des années 1960. Sa mère a été tuée sous ses yeux dans un attentat quand il avait huit ans, et il souffre d’amnésie partielle avant cet âge. C’est cependant un enfant heureux. Écrivain en herbe, il raconte son itinéraire de collégien boutonneux, ses sentiments familiaux très forts et ses premiers émois amoureux. Sa pensée sociale est éveillée par des professeurs soixante-huitards talentueux, qui sont d’ailleurs remerciés en fin d’année. Il grandit dans la France profonde des années 1970, marquées par les suites de la guerre d’Algérie, mai 68 et une révolution sexuelle qui amène des membres et amies de la famille à improviser une consultation de planning familial. Tout ce récit est, on le devine, fortement inspiré par la vie de Martin Winckler (de son vrai nom Marc Zaffran et né à Alger en 1955). Car sa famille, d’origine juive, a quitté en 1961 l’Algérie où son père médecin avait été menacé de mort par l’OAS. Martin Winckler a lui-même exercé la médecine avant d’être rendu célèbre par son roman La maladie de Sachs, publié en 1998.  

Ce roman très agréable à lire est habilement construit. Par exemple, de nombreux personnages secondaires bien campés participent à l’élaboration d’une demande de bourse pour une scolarité de Franz aux USA (où Martin Winckler lui-même a effectué une partie de ses études). C’est une façon originale de décrire ce personnage. On perçoit très bien, dans le développement de sa personnalité, l’influence de l’époque et de l’implication de sa famille –notamment de son père– pour la protection des femmes. FB


PROCHAIN RENDEZ-VOUS
Samedi 3 novembre 2018 - 10H30 à la Bibliothèque
Thème : L’ESPAGNE

mardi 26 juin 2018

Les Nouveautés de Juin 2018 sont arrivées !

LES NOUVEAUTES DE JUIN 2018




ROMANS ADULTES


POUPEE VOLEE d’Elena Ferrante, Ed. Folio – 2017











DANS LE JARDIN DE L’OGRE de Leila Slimani, Ed. Folio – 2016










T’EN SOUVIENS-TU MON ANAIS ? de Michel Bussi, Ed. Pocket – 2018










MINUTE PAPILLON ! d’Aurélie Valognes, Ed. Livre de poche – 2018










UN APPARTEMENT A PARIS de Guillaume Musso, Ed. Pocket – 2018












ROMANS POLICIERS

LE TRICYCLE ROUGE de Vincent Hauuy, Ed. Livre de poche – 2018











INTIMIDATION de Harlan Coben, Ed. Pocket – 2017













BANDES DESSINEES ADULTES

JOUR J – LA VENGEANCE DE JAURES de Fred Duval, Ed. Delcourt










JOUR J – LE CREPUSCULE DES DAMNES de Fred Duval, Ed. Delcourt










LA HORDE DU CONTREVENT – LE COSMOS d’Eric Henninot, Ed. Delcourt












ALBUMS ENFANTS

LE LIVRE QUI A PEUR de Vincent Bourgeau, Ed. EDL – 2018










PAS FAIM ? d’Alex Sanders, Ed. EDL – 2014











LE SECRET DU ROCHER NOIR de Joe Todd-Stanton, Ed. EDL – 2017













PREMIERES LECTURES ENFANTS

LILI A LA PASSION DU CHEVAL de Dominique Saint-Mars










LILI VEUT PROTEGER LA NATURE de Dominique Saint-Mars










MAX N’AIME PAS LIRE de Dominique Saint-Mars














BANDES DESSINEES ENFANTS

MANGAS

MY HERO ACADEMIA tomes 6 à 9 de Kohei Horikoshi, Ed. Ki-oon










SPLATOON tomes 1 & 2 de Sankichi Hinodeya, Ed. Soleil – 2017










PILE OU FACE tomes 1 & 2 de Rebecca Mock, Ed. Rue de Sèvres










SEULS tome 11 de Gazzotti, Ed. Dupuis – 2018














DOCUMENTAIRES

LE FIL DE L’HISTOIRE RACONTE PAR ARIANE ET NINO, Ed. Dupuis – 2018


LA PYRAMIDE DE KHEOPS











ALBERT EINSTEIN











SOLDATS DANS LA GRANDE GUERRE de David Dumaine, Ed. Fleurus – 2018










LA PREMIERE GUERRE MONDIALE de Grégoire Fabian & Philippe Brochard, Ed. Grandes Images de l’Histoire – 2018










1914-1918 de Jean-Pierre Verney, Ed. Fleurus - 2018












Très bonne lecture !